boire de l'alcool sans grossir

Alcool et prise de poids : comment minimiser les calories


On le sait tous et toutes, l’alcool à trop forte dose est très mauvais pour la santé. Oui mais lorsqu’on boit un verre occasionnellement ? En soirée, entre amis, pour fêter un évènement ? Un petit verre d’alcool, cʼest lʼidéal pour se détendre… Mais attention à la sortie de route en ce qui concerne votre ligne.

Vous trouverez ci-dessous ce qui se passe dans votre corps, mes conseils pour concilier diététique et petit plaisir alcoolisé et un classement des alcools couramment consommés selon leurs calories !

Qu’est-ce que l’alcool ?

L’alcool pur, appelé également éthanol ou alcool éthylique est une substance qui va agir spécifiquement sur notre organisme. Le taux d’alcool dans une boisson se mesure en pourcentage (%) ou en degrés (°). Cette mesure définit la quantité d’alcool pur dans 100 ml de cette boisson. Exemple : imaginons de la vodka à 40 ° : dans 100 ml de cette vodka, il y aura 40 ml d’alcool pur !

Quelles conséquences sur mon corps ?

L’alcool contenu dans une boisson va directement être absorbé par l’intestin grêle et passera dans le sang. Plus rapide que son ombre ! A travers notre système sanguin, tous nos organes vont être touchés, principalement le foie et le cerveau.

Voyons le cerveau d’un peu plus près. En effet, dans notre cerveau tout se modifie : la conscience, les notions de distance, la perception des choses, le ressenti et même le comportement ! En gros, vous n’être plus vraiment vous-même (tout cela dépend du taux d’alcool ingéré). Nous remarquons également nos parois de l’estomac qui s’inflamment et provoquent parfois, à forte dose d’alcool, des nausées. Mais aussi la diminution de nos réflexes et de notre capacité physique.

A partir d’un verre d’alcool consommé par jour, le risque de contracter certains cancers ainsi que des maladies cardio-vasculaires augmente. Cela dépendra à nouveau du taux d’alcool ingéré et non pas du type d’alcool. Eh oui, c’est l’alcool pur qui est cancérigène ! En France, l’alcool est la 2ème cause de mortalité prématurée, après le tabac et on compte cela en cancers ou maladies liées pouvant être évitées.

Attention, je ne compte pas vous parler des risques majeurs des personnes alcoolo-dépendantes. Il y a des sites internet très bien fait pour venir en aide à ces personnes, notamment Alcool Info Service.

L’alcool, avec modération pour éviter la prise de poids !

La plupart des bienfaits quʼon prête à lʼalcool (j'y reviendrais un peu plus bas) ne sʼappliquent que dans le cadre dʼune consommation “modérée”, cʼest-à-dire un verre par jour pour une femme (soit environ 35 cl de bière, 15 cl de vin ou 5 cl de spiritueux). Un tel apport peut augmenter le taux de cholestérol HDL [aussi appelé ʻbon cholestérolʼ], améliorer la sensibilité à lʼinsuline et réduire la concentration des marqueurs biologiques de lʼinflammation.

Mais attention, les feux sont prompts à passer au rouge. Lʼalcool peut aussi inhiber la synthèse du glucose. En outre, du fait de sa rapide élimination par le foie, il empêche le métabolisme normal des lipides, ce qui peut entraîner une prise de poids.

Alcool et surpoids ne font pas bon ménage

J’en viens maintenant à la conséquence pour laquelle nous souhaitions vous parler de cela (et surtout, en rapport avec ce blog), c’est le surpoids / la prise de poids.

Oui mais comment ça se fait ?

  • l’alcool contient une forte teneur en calories. Mais cette grande dose d’énergie n’est que très peu, voire pas du tout nutritive ! Dans certains alcools (les cocktails souvent), du sucre afflue : le sucre pur, les jus de fruits, les liqueurs, etc. Encore plus de calories !
  • l’alcool ne peut pas être stocké par l’organisme. A la place, notre sympathique petit corps va assimiler les graisses. Où vont principalement se retrouver ces belles masses graisseuses ? Sur notre bidon pardi ! (d’où l’expression alsacienne le « bierbuch » ou « ventre de bière »)

Idée reçue : 1 verre de vin /jour est bon pour la santé

Oui et l’expression qui dit qu’un verre de vin par jour est bon pour la santé, on en fait quoi ?

Cela provient d’une étude scientifique dans les années 80 concernant les différences des maladies coronariennes entre continents. Malgré une forte assimilation de mauvaises graisses, les Français restaient les modèles du classement grâce à leur consommation de vin rouge quotidienne : le vin rouge contient des molécules aux propriétés vasodilatatrices (qui dilatent les vaisseaux sanguins, le sang circule mieux, la pression artérielle diminue), les polyphénols et c’est eux qui sauvent la mise !

Oui mais il y a un mais ! Cette expression peut être à moitié vraie lorsqu’on suit un régime alimentaire de type méditerranéen : grande consommation de légumes, fruits, poissons, viandes blanche et huile d’olive. Ces aliments ont la particularité de contenir des éléments visant à se protéger des maladies cardio-vasculaires (fibres, acides gras essentiels, vitamines et minéraux…)

La science et les recherches ayant évolués depuis, cette idée reçue n’est pas une certitude et encore moins un fait scientifique avéré.

Alors dans tout ça, je bois quoi moi ? Quel alcool fait le moins grossir ?

Tout cela pour vous dire que NON, je ne suis pas en train de vous pousser à l’abstinence car oui, un petit verre de temps en temps fait du bien, permet de se relaxer et de profiter d’une soirée entre amis ou famille.

Je vous conseille de boire des boissons alcoolisées avec modération et en plus, je vais vous aider à les choisir sainement, en fonction des calories qu’elles contiennent, grâce à ce classement :

** Attention : il s'agit des calories pour 100ml, donc vous devez aussi tenir compte la quantité d'alcool que vous allez boire. Par exemple, on voit ici que la bière contient 43kcal pour 100ml, donc si vous buvez  2 pintes, soit1 litre de bière, ça fera 430kcal. 

Si à la place vous aviez bu 2 verres de vin rouge de 150ml chacun, ça fait au total 300ml de vin rouge soit 255kcal. Il vaut donc mieux boire 2 verres de vin rouge (255kcal) plutôt que 2 pintes de bierre (430kcal).

Prenant en compte la remarque ci-dessus et en observant le tableau, on peut donc dire que les alcools qui font le moins grossir par rapport aux quantités généralement absorbée sont :

  • le vin (de préférence rosé) pour les alcools "softs"
  • La tequila (à prendre avec de l'eau gazeuse) pour les alcools "forts"

Plus blanc que blanc

Comme pour le vin rouge, quelques études ont montré un impact positif de la vodka sur la santé cardiovasculaire. Cependant, dʼautres suggèrent quʼelle peut provoquer une destruction des cellules hépatiques, si bien que le doute subsiste sur ses bénéfices réels.

Son atout : le processus de distillation, à lʼorigine des spiritueux, élimine la majeure partie des sucres et des glucides. La plupart de ces alcools (whisky, rhum, tequila etc.) ne comptent quʼenviron 100 calories par verre. Pour ceux qui se soucieraient de protéger leur caboche : inutile dʼespérer éviter lʼéthanol, principal responsable de lʼeffet gueule de bois, mais la teneur en congénères (des composés chimiques qui renforcent cette réaction) des alcools bruns et du vin peut être jusquʼà 40 fois plus importante que celle de la vodka.

Et attention aux cocktails : Pour éviter tout pic de glycémie, gardez-vous dʼajouter des jus, du soda ou du sirop à vos boissons. Favorisez de lʼeau pétillante ou aromatisée, faible en calories.

Le plaisir à lʼétat brut

Naturellement sans gluten, le cidre est fabriqué à base de pommes, de poires ou même de fruits rouges. Il contient donc souvent plus dʼantioxydants que votre bière favorite — mais parfois aussi plus de sucre. Comme pour le vin, lʼastuce pour éviter cet écueil est de le choisir bien sec, issu dʼune longue fermentation.

Le cidre affiche cependant une moins bonne performance au niveau calorique : 155 kcal la canette en moyenne. En comparaison, un verre de 5 cl de gin, de vodka, de rhum ou de whisky 40 % vol compte environ 110 kcal ; pour 15 cl de vin blanc ou rouge, ce sera entre 121 et 125 kcal. Le côté positif : avec une boisson pauvre en glucides, les adeptes du régime cétogène ne seront pas condamnés à lʼabstinence.

Voyez la vie en rouge

Le vin rouge contribue à prévenir les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2. Ses nombreux antioxydants luttent également contre le stress oxydatif. Lʼun dʼeux, le resvératol — présent dans la peau du raisin noir —, remplace la graisse abdominale (la mauvaise graisse, ou graisse blanche) par du tissu adipeux brun, qui agit contre lʼobésité en réduisant le gain de poids. Le vin blanc, lui, vous expose davantage à la rosacée.

Si la teneur en sucre est votre principale préoccupation, tournez-vous vers les nectars les plus secs. Très sec, un rouge ou un blanc peut compter moins de 1 g de calories issues du sucre par verre de 15 cl. Un sec affichera 0 à 6 kcal au compteur ; ce sera 6 à 21 kcal pour un demi-sec, 21 à 72 kcal pour un vin moelleux (type Moscato ou Riesling) et 72 à 130 kcal pour un liquoreux (accompagnant bien les desserts).

Malheureusement, lʼétiquetage nutritionnel obligatoire ne sʼapplique pas aux boissons alcoolisées, si bien que vous en serez réduit à remonter jusquʼau viticulteur pour obtenir toutes les informations sur votre cru favori.

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